Surréalistes Grecs

Dans le cadre de cet ouvrage collectif, un texte de Jacques Lacarrière intitulé L’inconscient de Cécrops

Cahiers pour un temps
Centre Georges Pompidou

Le mouvement surréaliste fondé par André Breton et ses amis aeu très tôt une influence internationale. Le présent Cahier se proposed’en montrer l’apport à la littérature et à l’art grecs modernes. Deuxgénérations d’écrivains et de peintres-poètes, bien mal connus enFrance (à l’exception d’Elytis), ont accueilli et développé le Surréalismeen Grèce. C’est dans les années trente (1933, date de la fondationà Paris de Minotaure par Skira et le Grec Tériade — 1936, premièreexposition surréaliste à Athènes) que se réunissent autour de revuesdes amis proches : l’écrivain et psychanalyste Andréas Embiricos,l’essayiste et poète Nicolas Calas, le poète et peintre Nicos Engo-nopoulos, Odysseus Elytis — alors dans sa première période de poèteet de plasticien —, le peintre et écrivain Yannis Tsarouchis, le poèteNicos Gatsos.

Après guerre, apparaissent les poètes Miltos Sachtouris, HectorKaknavatos et Nanos Valaoritis, « Surréalistes grecs » fait aussi échoà des créateurs appartenant à la « diaspora » grecque : Gisèle Prassinos,écrivain, le peintre Mayo et le cinéaste Ado Kyrou. Des écrivains etcritiques français : Xavier Bordes, Jacques Bouchard, Jean-Pierre Faye,Alain Jouffroy, Jacques Lacarrière… commentent les œuvres de cesauteurs et artistes, dont un choix est présenté.

ISBN : 2-85850-607-8

Calligraphies d’amour

de Hassan Massoudy
Préface de Jacques Lacarrière

Ce livre est l’aboutissement d’un travail que Hassan Massoudy a commencé en 1999. Rassemblant depuis toujours des citations, proverbes et poèmes du monde arabo-musulman sur le thème de l’amour, il décida alors de s’en inspirer pour transmettre par la calligraphie les mille nuances évoquées par ce mot dans l’âme orientale.
Deux auteurs l’ont guidé : Al Hallaj (Xe siècle) et ses poèmes d’amour divin ; Ibn Zaydoun (XIe siècle) et sa passion pour Wallada. Autour de ces deux figures majeures, gravitent des poètes préislamiques, soufis, contemporains, qui ont enrichi son univers. 

2 Octobre 2002  
250mm x 330mm  
188 pages  
EAN13 : 9782226135049

La Vie de la Nature

Maurice Maeterlinck

La Vie des abeilles, L’Intelligence des fleurs, La vie des termites, La Vie des fourmis.

Préface de Jacques Lacarrière
Postface de Paul Gorceix

Le Crétois

Pandelis Prevelakis
Traduction du grec par Jacques Lacarrière
Préface de Jacques de Lacretelle

Parution : 17-10-1962

Il y a plus de deux mille ans que la Crète est, pour de nombreux Grecs, non seulement un pays, mais un mythe. Aux temps modernes,
cette légende s’est enrichie d’un contenu nouveau, en rapport avec la lutte du peuple crétois contre la domination turque. Beaucoup
d’écrivains crétois – et Pandelis Prevelakis est le plus représentatif d’entre eux – se sont voués à la tâche de perpétuer le souvenir des
luttes mémorables qui, pendant plus d’un siècle, ont opposé les Turcs aux partisans. Le Crétois, qui décrit les nombreux et parfois incroyables exploits des combattants de l’île, est l’histoire d’une prise de conscience de tout un peuple, de la naissance d’un mythe moderne qui mue chaque palikare en martyr et en héros. Ce récit d’une épopée et d’un combat donne un témoignage
irremplaçable sur un pays, une époque et des êtres.

Un soldat en déroute

Collection Folio (n° 1262), GallimardParution : 12-02-1981
«La chevauchée de deux soldats perdus conduit le lecteur à travers les horreurs et les surprises de la guerre. Au hasard des batailles, dans la brume, la neige et la boue, apparaissent de singuliers personnages : un capitaine innocent et roublard, un vieux général résigné, un colonel qui ne l’est pas du tout, des troupiers ahuris, fraternels et désolés, une fille belle et généreuse. S’agit-il d’une épopée, d’un récit picaresque ? Les couleurs de ce roman ne sont pas celles de l’héroïsme et les situations les plus cocasses y ont quelque chose de désespéré. Malgré ses cruautés, cette histoire de guerre n’est peut-être qu’une histoire d’amour et de tendresse.»
Henri Bonnier.

Prix Jacques Lacarrière 2020, liste des finalistes

Voici les noms des finalistes du prix Jacques Lacarrière 2020 :

Sylvain Coher Vaincre à Rome (Actes Sud) 
Colette Fellous Kyoto Song (Gallimard)
Michael Ferrier Scrabble (Mercure de France) 
Hélène Gaudy Un monde sans rivage (Actes Sud)
Claudie Hunzinger Les grands cerfs (Grasset) 
Michel Jean Kukum (Dépaysage)
Jean-Paul Mari En dérivant avec Ulysse (J.-C. Lattès)
Nimrod Petit éloge de la lumière nature (Obsidiane)
Eric Poindron Le fou et la licorne (Germes de barbarie) 
Olivier Schefer Conversations silencieuses. L’art, la beauté et le chagrin (Arléa)

Créé en 2018, le Prix Jacques Lacarrière, décerné tous les deux ans, distingue un texte littéraire francophone prolongeant l’esprit de l’œuvre de Jacques Lacarrière, ouverte sur le monde sous le signe du partage. 

Le Prix remis en décembre est doté d’une résidence à Bibracte gratifiée de 3000€ et d’une prise en charge des frais de séjour.
Labellisé Grand site de France, Bibracte est niché au cœur des paysages préservés du Morvan, en Bourgogne, ce lieu est le site archéologique d’une ville gauloise qui abrite un centre de recherche européen et un musée.

Bal(l)ade poétique et musicale sur le Beuvray

Jean Luc Raharimanana, premier lauréat du prix Jacques Lacarrière pour son livre « Revenir » a séjourné à plusieurs reprises en résidence artistique à Bibracte. L’esprit des lieux lui a donné l’envie de revisiter les paysages du mont Beuvray en compagnie de Géraldine Keller et de Jean-Christophe Feldhandler pour une bal(l)ade poétique et musicale :  Dans le secret des pierres et du paysage

Jean-Luc Raharimanana est poète, musicien, romancier et dramaturge. Le langage est son centre. Il porte une attention minutieuse et obstinée à la parole, aux sens, aux sons, aux goûts des mots pour comprendre et vivre le monde. Le rythme de ses phrases s’enchevêtre à d’autres paroles : la voix lyrique de soprano de Géraldine Keller et les percussions de Jean-Christophe Feldhandler pour « Comme dans un rêve d’écriture les mots deviennent comme de la pierre… » .

Ensemble, ils seront là pour partir sur un petit chemin, ils nous feront entendre une parole qui s’enracinera dans la forêt de Bibracte pour grandir, croître en chacun d’entre nous.

Rendez-vous à 15 h 30 au musée de Bibracte (prix d’une entrée au musée)

Proposé dans le cadre du Prix Jacques Lacarrière.
En partenariat avec l’association Chemins faisant et la Bibliothèque départementale de Saône-et-Loire.

Lien direct
Comment venir à Bibracte

Le villageois planétaire : Garder tous ses âges

« … Je crois que la maturité ne consiste pas à supprimer l’enfant. Elle consiste à devenir mûr, tout en restant enfant, c’est à dire en intégrant tous ses âges précédents. Un homme qui aurait oublié l’enfant serait à moitié mort. La permanence de l’enfance, pas l’infantilisme, mais la permanence de la curiosité ou de la poésie de l’enfant est indispensable à tous les moments de la vie, et il faut garder tous ses âges avec soi. Vieillir, ce n’est pas supprimer des âges derrière soi, comme on enlève des feuilles de calendrier. C’est le contraire. C’est garder tous ses âges différents avec soi, être contemporain de toutes ses époques antérieures. Et là, on a comme une sédimentation, un acquis, comme ces montagnes qui sont faites par la superposition de tous les âges précédents. C’est pourquoi moi, personnellement, je me sens autant encore un enfant, un adolescent, tous les différents âges que j’ai pu avoir, et particulièrement aussi celui que j’ai maintenant. Je suis tout cela en même temps. Je ne veux rien tuer en moi. Des choses meurent, c’est différent, elles s’en vont d’elles-mêmes. Mais de moi-même, je ne me tue pas. Je ne suis pas mon propre meurtrier, je garde en moi l’enfant. Je ne tue jamais. Je ne veux pas avoir, comme dirait le poète Lautréamont, du sang intellectuel en moi qui aurait tué l’enfant que j’étais, parce que ce serait le pire des crimes…

Ritsos le disait pour la poésie, moi je le dis en général pour toutes les formes d’apprentissage et de connaissance, si Ritsos l’a dit pour la Grèce, moi je ne le dirai pas pour la France, parce que la France, certainement, n’a pas cette source de rayonnement, de chaleur et de mémoire que la Grèce porte. Mais cela n’a pas d’importance, car, personnellement, je me définis, d’une façon extrêmement claire, comme quelqu’un qui appartiendrait à un village, qui serait membre d’un village. Et ce village, il est sur toute la terre, c’est à dire je suis un villageois planétaire. »

Ecritures Grecques

Ellīnikés grafés : guide de la littérature néo-hellénique.

Courte histoire du roman grec des origines à 1945 par Henri Tonnet
Esquisse de la poésie grecque moderne de ses débuts aux années 1940 par Constantin Bobas
Répertoire des poètes et romanciers d’après-guerre par Athena Vouyoucas
La littérature grecque de l’après-guerre, parti pris par Nanos Valaoritis

Editeur : Librairie hellénique Desmos, Paris, 1977, 1997
ISBN-13 : 978-2911427039