Maurice Maeterlinck
La Vie des abeilles, L’Intelligence des fleurs, La vie des termites, La Vie des fourmis.
Préface de Jacques Lacarrière
Postface de Paul Gorceix
Si tu veux connaître le secret des chemins ne prends pour tout bagage qu’une besace d’étoiles
Maurice Maeterlinck
La Vie des abeilles, L’Intelligence des fleurs, La vie des termites, La Vie des fourmis.
Préface de Jacques Lacarrière
Postface de Paul Gorceix
Pandelis Prevelakis
Traduction du grec par Jacques Lacarrière
Préface de Jacques de Lacretelle
Parution : 17-10-1962
Il y a plus de deux mille ans que la Crète est, pour de nombreux Grecs, non seulement un pays, mais un mythe. Aux temps modernes,
cette légende s’est enrichie d’un contenu nouveau, en rapport avec la lutte du peuple crétois contre la domination turque. Beaucoup
d’écrivains crétois – et Pandelis Prevelakis est le plus représentatif d’entre eux – se sont voués à la tâche de perpétuer le souvenir des
luttes mémorables qui, pendant plus d’un siècle, ont opposé les Turcs aux partisans. Le Crétois, qui décrit les nombreux et parfois incroyables exploits des combattants de l’île, est l’histoire d’une prise de conscience de tout un peuple, de la naissance d’un mythe moderne qui mue chaque palikare en martyr et en héros. Ce récit d’une épopée et d’un combat donne un témoignage
irremplaçable sur un pays, une époque et des êtres.
Collection Folio (n° 1262), GallimardParution : 12-02-1981
«La chevauchée de deux soldats perdus conduit le lecteur à travers les horreurs et les surprises de la guerre. Au hasard des batailles, dans la brume, la neige et la boue, apparaissent de singuliers personnages : un capitaine innocent et roublard, un vieux général résigné, un colonel qui ne l’est pas du tout, des troupiers ahuris, fraternels et désolés, une fille belle et généreuse. S’agit-il d’une épopée, d’un récit picaresque ? Les couleurs de ce roman ne sont pas celles de l’héroïsme et les situations les plus cocasses y ont quelque chose de désespéré. Malgré ses cruautés, cette histoire de guerre n’est peut-être qu’une histoire d’amour et de tendresse.»
Henri Bonnier.
Ellīnikés grafés : guide de la littérature néo-hellénique.
Courte histoire du roman grec des origines à 1945 par Henri Tonnet
Esquisse de la poésie grecque moderne de ses débuts aux années 1940 par Constantin Bobas
Répertoire des poètes et romanciers d’après-guerre par Athena Vouyoucas
La littérature grecque de l’après-guerre, parti pris par Nanos Valaoritis
Editeur : Librairie hellénique Desmos, Paris, 1977, 1997
ISBN-13 : 978-2911427039
Satiris Patatzis, traduction et préface de Jacques Lacarrière
Editions Casterman 1962
de Blanche Molfessis, préface de Jacques Lacarrière
éditions talus d’Approche, 1995, ISBN-13 : 978-2872460366
« Seul un enfant privé de ses parents pouvait incarner ce mal du siècle – l’expérience de la désagrégation des mythes et des idées reçues – et seule une paysanne intacte en sa substance comme tante Roussaki pouvait y porter remède « , écrivait Prevelakis à Jacques Lacarrière. » Roussaki incarne l’humanisme populaire méditerranéen qui résorbe dans sa sagesse et abolit par ses pratiques millénaires l’obscurité de notre temps. «
» Toutes les expériences de mon enfance en Crète vinrent se cristalliser autour de cette intuition initiale. L’événement mythique reliant cette mère à cet orphelin est la vendetta, menace meurtrière conçue par les hommes mais qui représente évidemment la destinée commune à tous les êtres. »
Car c’est la Mort qui est, avec la Mère, le sujet essentiel de ce livre et qui occupe tous les instants, toutes les pensées, non seulement de l’enfant mais du village entier. C’est dans sa lumière que la nature, l’amour, la sexualité, la tendresse retrouvent leur vérité avec les dimensions premières de l’homme.
Editions Autrement 1997
ISBN-13 : 978-2862606873
de Nikos Athanassiadis, traduction de Christine Notton, préface de Jacques Lacarrière
» Certaines légendes traversent les siècles sans rien perdre de leur pouvoir révélateur. Sans doute répondent-elles à des questions enfouies dans le plus secret de nous-mêmes, sans doute aussi existe-t-il en elles ce qu’on appelle un fond de vérité. Tel est le cas de la légende ou du récit rapporté dans une Jeune fille nue : les amours d’une jeune fille et d’un dauphin, près des rivages de l’île de Mytilène en Grèce. Que ces amours tournent au drame, qu’une tierce personne, étrangère aux secrets impérieux de la mer, vienne rompre l’enchantement de cette idylle entre deux règnes et la muer en tragédie, cela, c’est l’affaire de l’auteur. L’essentiel demeure cette amitié sans limite entre un cétacé et un être humain, qui ne prête ni au sourire ni à l’étonnement mais simplement qui est. » Jacques Lacarrière.
Albin Michel, Paris, 1966
Les Grecs aimaient particulièrement les formules brèves, les sentences et énigmes à caractère poétique et initiatique. Parménide, Héraclite, Pindare, Euripide, Ménandre furent maîtres en ce genre précurseur du haïku japonais.
Telle est la raison d’être de ces courts poèmes, surgis au cours de certaines heures en certains lieux de Grèce : célébrer l’alliance des mythes et du réel, de l’intemporel et du quotidien, en un mot les noces constantes
Postface de Jean-Pierre Siméon
Commentaire de Danielle Bassez
20 mai 2014 Cheyne éditeur
ISBN-13 : 978-2841161997
Sommes-nous vraiment au monde ? La vraie vie n’est-elle pas ailleurs ? Dix-sept siècles avant Rimbaud, les Gnostiques ont posé ces questions radicales, sur les rivages et dans les ruelles d’Alexandrie, face aux idoles d’un monde en perdition, face aux excès d’un christianisme triomphant. Questions toujours actuelles : l’injustice, l’intolérance, l’arbitraire et la souffrance continuent d’habiter ce monde. Alors où est l’issue ? Peut-on aujourd’hui encore suivre la voie gnostique pour échapper au monde.
(…) La gnose est une connaissance. C’est sur la connaissance et non sur la croyance et sur la foi que les gnostiques entendaient s’appuyer pour édifier leur image de l’univers et les implications qu’ils en tirèrent : connaissance de l’origine des choses, de la nature réelle de la matière et de la chair, du devenir d’un monde auquel l’homme appartient aussi inéluctablement que la matière dont il est constitué.
Or cette connaissance – née de leurs propres réflexions ou d’enseignements secrets qu’ils disaient tenir de Jésus ou d’ancêtres mythiques – les portent à voir dans toute la création matérielle le produit d’un dieu ennemi de l’homme.
Viscéralement, impérieusement, irrémissiblement, le gnostique ressent la vie, la pensée, le devenir humain et planétaire comme une vie manquée, limitée, viciée dans ses structures les plus intimes. Depuis les étoiles lointaines jusqu’aux noyaux de nos cellules tout porte – matériellement décelable – la trace d’une imperfection originelle que seules la gnose et les voies qu’elle propose seront en mesure de combattre.
Collection Spiritualités vivantes chez Albin Michel